Constructivisme : Une théorie de communication

La théorie du constructivisme a ses racines dans la psychologie, la philosophie, la science et la biologie. Il s’agit d’une théorie post-structuraliste de l’évolution et du développement. Le terme « constructivisme » a été inventé par Jean Piaget. La théorie traite de la construction et de l’apprentissage des connaissances et parle de la manière dont les structures, l’activité du langage et le sens sont développés. Le développement cognitif et la compréhension profonde sont les objectifs du constructivisme. Regardez cette vidéo pour plus d’informations.

Les deux concepts qui figurent en bonne place dans cette théorie, à savoir l’apprentissage et la connaissance, sont liés. L’apprentissage est complexe et n’est pas linéaire par nature. L’apprentissage n’est pas une réponse à un stimulus. L’apprenant joue un rôle actif dans la mesure où, grâce à l’autorégulation et aux outils et symboles développés par la culture, il crée de grandes idées. Ces idées sont généralisées à travers les expériences et remettent en question les conceptions antérieures. Au cours du processus d’apprentissage, un individu essaie de donner un sens à sa compréhension actuelle du monde en la comparant et en la mettant en contraste avec les nouvelles informations qu’il reçoit. Ce conflit entre le nouveau et l’ancien est alors résolu et de nouveaux modèles/représentations de la réalité sont construits par la réflexion et l’abstraction.

La connaissance est le résultat des efforts de construction du sens et se produit par l’apprentissage. Autrefois, la connaissance était considérée comme un ensemble de faits et d’informations qui étaient récupérés par la mémoire par cœur. Selon cette théorie, la connaissance implique l’organisation de l’information et la formation d’une base conceptuelle dans laquelle les nouvelles connaissances peuvent s’insérer. Le savoir n’est jamais statique, il est de nature adaptative et se transforme à chaque nouvelle découverte. Afin d’assurer la compréhension, les apprenants recherchent des modèles dans le domaine de l’expérience et développent des explications personnelles pour les phénomènes naturels et construisent leurs propres versions de la réalité.

Selon Piaget, le processus de construction de la connaissance implique l’organisation des expériences personnelles en fonction de schémas mentaux préexistants. Le constructivisme considère l’apprentissage comme un changement qui se produit chez un individu par le biais des processus d’assimilation et d’adaptation.

Assimilation

Exemple : Un enfant, qui est capable d’identifier avec succès des voitures, a en tête un cadre conceptuel pour définir ce que sont les voitures, leurs caractéristiques, etc. Il utilise ce cadre pour identifier des voitures de différentes formes et tailles. Il utilise ce cadre pour identifier des voitures de différentes formes et tailles. Lorsqu’il voit une voiture présentant des caractéristiques uniques, il ajoute simplement ces informations à sa définition préconçue d’une voiture. Il s’agit d’une assimilation.

Chaque fois que nous rencontrons une nouvelle idée ou expérience, nous la comparons avec ce que nous savons déjà ou avons vécu. Les nouvelles idées qui nous sont familières parce qu’elles sont similaires à ce que nous connaissons déjà sont ajoutées/assimilées sans réorganisation majeure de notre cadre existant. Nous ajoutons simplement à notre schéma préexistant. Cette assimilation renforce les connaissances actuelles.

Hébergement

Exemple : Si l’enfant qui a un cadre conceptuel pour les voitures voit soudain un camion, il peut penser au début qu’il s’agit aussi d’une voiture. Mais il se rend compte ensuite qu’il y a des différences et que le camion ne rentre pas dans son cadre de classification. Il doit donc élaborer un nouveau cadre pour les camions. Il adapte sa réflexion en fonction des nouvelles informations. C’est ce qu’on appelle l’adaptation.

Chaque fois que nous rencontrons une idée ou une expérience qui ne s’inscrit pas dans notre cadre existant, un état de déséquilibre ou de déséquilibre cognitif se crée. Ce malaise nous pousse à changer nos modes de pensée antérieurs afin d’établir un équilibre entre les nouvelles connaissances et les anciennes. La pensée actuelle est réorganisée et de nouveaux cadres conceptuels sont élaborés pour remplacer les précédents. Un schéma préexistant est modifié de manière significative ou nous construisons un tout nouveau schéma.

Le constructivisme dans l’éducation

Le constructivisme encourage l’adaptation du niveau de développement de l’enfant aux types de connaissances enseignées et la participation active de l’apprenant. Les élèves doivent vivre une expérience contextuelle significative. L’objectif de l’apprentissage constructiviste est l’autosuffisance, l’échange partagé de relations sociales et l’autonomisation.

Le principe du constructivisme se reflète dans le proverbe de Confucius qui dit que seule l’audition conduit à l’oubli, que la vue peut aider à se souvenir mais que ce n’est qu’en faisant que l’on comprend.

Le constructivisme favorise une pensée avancée et raffinée. Le constructivisme s’oppose à la mise en banque du savoir dans laquelle les enfants sont des banques où l’on met des pièces de savoir et où l’on s’attend à ce qu’elles soient rendues de la même manière. Cela conduit à un apprentissage par cœur et à une compréhension superficielle d’un concept. Le constructivisme apprend aux enfants à trouver des solutions aux problèmes qui font obstacle à la réalisation d’un objectif. Les enfants doivent développer la capacité à absorber des informations provenant de sources multiples et à utiliser le raisonnement pour arriver à leurs propres conclusions. C’est ce qu’on appelle l’autonomie intellectuelle.

Dans une configuration de classe constructiviste, l’enseignant n’est pas le détenteur suprême de la connaissance qui transmet le savoir à l’élève. L’enseignant est plutôt un facilitateur qui encourage les élèves à soulever des questions, à élaborer des solutions et à défendre leurs idées. La conception de l’enseignant diffère de celle de l’élève. Le rôle de l’enseignant est d’apprécier la perception unique que l’élève apporte et de créer plus d’expériences pour l’élève. Bientôt, des modèles émergeront et les élèves pourront généraliser et lentement, le concept visé sera appris. La motivation à poursuivre l’apprentissage n’est efficace qu’en amenant les élèves à éprouver le plaisir de résoudre un problème considéré et choisi comme le leur.

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